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LA "QUALITÉ" PERDUE DE FRANCE-CULTURE

Évoquer la disparition de la qualité d'une radio, c'est courir le risque de se voir rétorquer que goûts et couleurs ne se discutent guère. Une diatribe de cet ordre appelle un outillage analytique objectiviste, ou bien la position de subjectivité revendiquée du critique notoire des gazettes. On ne trouvera ici ni l'un, manque au premier l'alchimie de la chose, ni l'autre, fait défaut à la seconde le renom nécessaire.

Pour provoquer un peu, par la référence de "presse", je me demande si ce que nous regrettons depuis deux ans et demi sur cette antenne si singulière, ce n'est pas, tout simplement, une intimité disparue, celle qui nous liait à des voix certes descendantes, mais pratiquement devenues des interlocuteurs. Comme, dans sa bibliothèque, il y a un délicat plaisir à faire se répondre les auteurs les uns aux autres, organisant soi-même un silencieux débat, on se prenait à baisser le son pour répondre à telle saillie de l'intervenant. Aujourd'hui, on grommelle quelque basse insulte touchant à la vénalité des temps et des hommes. Sombre époque. Peut-être ceux que nous regrettons eurent-ils pour plus grand mérite d'être seulement stables, dix ans durant, mais voilà : nous les connaissions, et ils connaissaient leur sujet. Il pouvait passer entre les lignes bien des choses. Sur les sujets tabou, et ils sont si nombreux, le secondaire en disait long, parfois.

Quoique le terme se répande logiquement toujours davantage, je suis nostalgique d'une époque où l'on n'évoquait la notion de "qualité humaine", de "gens de qualité" que dans les agences de publicité, là donc où l'on en manquait le plus. La qualité perdue de France-Culture ne fut pas affaire d'élites, même si le grand homme, hélas, en général disparu, s'y encensait là comme ailleurs, puisque la culture se limite aujourd'hui à la commémoration. Au moins n'était-ce point Tapie.

La qualité perdue fut celle, à coup sûr, de la manière dont on nous parlait. De la manière dont on nous considérait. On disait vers 68 qu'il suffisait à l'enseignant de parier sur l'intelligence de l'élève pour le rendre effectivement sagace. Cela se vérifia. Bref, à écouter cette radio, on se croyait subtil. A l'heure où j'écris, j'ai peine à me regarder dans la glace : on me dégoûte négligemment de moi-même, on fait sa passe au minimum, et si ça ne va pas, on fait aller. Comment des gens qui ne se respectent plus, des professionnels du tout venant, des fourgues, me respecteraient-ils ? Et d'où vient ce dégoût chez eux ? De l'arbitraire d'une directrice, sans doute, la terreur à l'emploi doit régner, mais surtout des valeurs et des méthodes, celles de la publicité, des duperies et des roueries, du mépris actualitariste, en un mot, du quotidien à ras de terre qu'elle nous déversa sur l'âme en Septembre. L'infatuation la plus naïve, l'adjectif n'est pas insulte, le substantif si, tint lieu d'intellection pour bien des remplaçants. On n'entendit même plus le minimum sur ce qu'on croyait connaître. L'idée reçue régna sans partage. Conformisme, norme et doxa s'épandirent, grassement, sous couleur d'actualité. Une attention flottante, point du tout prévue pour résoudre l'anamnèse, nous gagna. On souhaita notre hypnose par des moyens vraiment inusités : l'agitation stérile, le papillonnement insipide, le jeunisme bêlant. Mais quoi, les jeunes méritent mieux, coincés qu'ils sont entre vérole et esclavage. Les "jeunes" qui nous parlèrent avaient choisi, eux, sans doute, le "bon côté", celui où l'on vend ce genre de double contrainte aux copains...

Comme au temps du théâtreux ministre, tout se valut soudain : tout devint positif, multiple et bien sûr authentique. Un morceau de rap comme une page de Foucault, une BD érotique comme une analyse d'Adomo, un air de techno comme un chapitre de Freud, une énième initiation à Internet comme un mot de Lacan. De courtes et fréquentes annonces de programmes ultérieurs voulurent nous préparer aux futures publicités. Une voix de super-marché nous promit, un midi d'octobre dernier, de nous expliquer les fourches claudines... Et pourquoi pas ? Après tout, si l'on publie Proust en BD, soyons gaiement "de notre époque", dégustons Antelme en sit-com, avec des rires en boite...

Bref, après deux ans de positivisme borné façon Gélinet, qui sévit maintenant sur France-Inter, deux ans de scientisme clinique et biologique pontifiant, d'assertorique et de péremptoire, on espérait de l'infirmière qu'elle sauve une malade fort gangrenée. Mais non : elle consacra un court "état de grâce" à la fuite en avant : visites complaisantes aux amis de la presse, si possible en skate-board. Découvertes du cinéma en trottinette, ah ! ces émissions consacrées à telle bande son en Japonais, à peine traduite tous les quarts d'heures, quel effort pour les producteurs... Narcissisme obligatoire sur l'antenne, après tout n'a-t-on pas connu naguère celui même, martyr, de la cachexie ? Estime ostentatoire de soi, plaie majeure de l'époque fétide, "parce que je le vaux bien". Féminisme revendiqué, fierté sûrement que l'homme le plus riche de France soit une femme, celle du précédent slogan, justement...

On imagine le résultat de ces initiatives au plan thérapeutique. Une révolte, d'ailleurs oubliée depuis, dirait-on, mais bien réelle et légitime à l'époque, survint, l'énergie du désespoir aidant, consternant alors celle qui avait évidemment voulu nous faire cadeau, assurément ... de ce qu'il lui restait en magasin. C'est qu'en haut lieu, on avait le goût soudain de la rigueur, pour certains. Les paillettes coûtent cher, mais au moins abrutissent-elles comme il se doit. Pourquoi financer la poussière des vieux livres ? Aux jeunes, Drieu évoquait la liberté la plus douce, celle du sport...

Il n'est pas question de vomir tous ceux qui survécurent. Certains nous sont connus depuis longtemps. On entend encore des choses intéressantes, parfois. Cette réflexion, par exemple, fort américaine, sur la conception que l'Europe de Bruxelles se fait du service public : un service minimum pour des clients insolvables. Pourquoi aider "ces gens-là" Il est vrai qu'une des traductions du "Manifeste du Parti Communiste, (10-18, 1966, p 33) trahit "Lumpenproletariat" par "racaille en haillons, cette pourriture inerte des couches les plus basses, etc..." Ne demandons pas à une brave socialiste de penser à ceux-là en de meilleurs termes que le traducteur de Marx... Il m'est arrivé autrefois une semaine d'esclavage, jamais payé par l'intermédiaire, traduction de l'anglais d'un document interne de chez Chrysler. Au milieu du volapük du marketing-merchandising, on tombait soudain sur une perle, je cite de mémoire : "Le monde de demain verra des produits de plus en plus communs achetés par des gens de plus en plus communs..." C'est peut-être très bien pour le tiers monde, s'il échappe un jour au génocide épidémique, mais de quels termes s'agit-il ?... Je crois bien que ceux de la responsable de nos maux doivent ressembler à ceux-là.

L'ère inaugurée par Reagan et Mitterrand (Les immondes années 80, dixit Manchette) vit la vénération de soi-même atteindre des sommets. Mais Adorno rappelait que le nazisme fut époque, elle aussi, hautement narcissique. Et Paul Veyne déclara, sur l'antenne qui nous occupe, que nazi et socialiste ne différent qu'en degré d'infatuation de soi. Je suis le meilleur, se dirent-ils, tout m'est permis. Et l'onomastique du premier gouvernement "de gôche", en 81, en disait long sur le degré de grâce prédestinée dont ces parvenus du carriérisme politique excipèrent, après, évidemment, l'Election, maitre-mot de nos sociétés aussi divisées qu'Athènes dans la démocratie... Jean de Beer ouvrait son "Retour sur soi" par ces mots : "La démocratie diffère de la dictature en ce que l'indépendance d'esprit y conduit à la famine et non à la prison". Adorno citait une blague allemande des années trente : "Hitler a juré que nul n'aurait plus faim ou froid ! Ceux qui persisteront seront donc concentrés et rééduqués dans des camps prévus à cet effet"... Comme la philanthropie du siècle dernier, qui entretenait une mortalité infantile féroce dans ses orphelinats, les élites qui nous gèrent sont fort pessimistes en ce qui nous concerne. Ils nous trouvent mauvaise mine, sans pourtant nous connaître... Outre certaines stagnations organisées du progrès thérapeutique, voir Sauvy, très utiles pour éliminer les indésirables, et dont on plaisante forcément, comme pour la vérole, du rire le plus jaune qui soit (c'est la "bonne nouvelle" des vingt ans passés), ils disposent d'autres moyens de démoralisation... Rébellion et ironie étant les deux plaies majeures de ces bourgeois "religionnaires", dont Régis Debray constate aussi le progrès dans la prédication, il est de première importance que les foyers de fourniture du sens minimal soient quadrillés et verrouillés comme il convient. Nos princes de gauche sont, hélas, férocement anti-intellectuels : La divinité étant insondable, pourquoi chercher à comprendre, voyons ? Ce qu'il faut, c'est savoir, pour pouvoir. Foucault ne s'y est pas trompé.

Il y a là un collaborationnisme foncier, théocratique, parfaitement américain ( If you can't beat'em, join'em ) que nos élites les plus démocratiques, celles qui ne peuvent s'offrir qu'une montre pour le prix d'une maison, admettent parfaitement, mais en secret. Ne sont-ils pas les héritiers des Saint-Simoniens, petite secte qui fit rire tout Paris en se vouant corps et âme à la défense de l'entrepreneur, par tous les moyens sauf la violence ? La patronne, qui parle de sa radio comme d'une arme, et fut "l'agent secret" de Mitterrand, fut-elle la divinité, la"FemmeMessie" du moment ? Et Cavada le Père Enfantin ? Jura-t-on :"Tout pour Tapie" ? Sans doute fut-il irrépressible à la dame, ou à son président, de boucler le fascinant parcours des socialistes en matière d'audio-visuel..: Canal +, (on trouve mention du "plus" protestant dès 1919 chez R. Otto), piqué à la subscription TV américaine, 30% de marge, ici défense et illustration de la scatologie , la 5 fourguée à un clone de Haider, et ARTE lancée sur ce commentaire de Bérégovoy : "Décidément, les français vont s'emmerder". Sans doute est-ce par respect pour les mânes de ce bel humaniste, qui nous fit passer bien près d'un certain fascisme, que la dame, drapée dans la dignité d'une mère, (mais laquelle ?) œuvre sans relâche à arracher son enfant, sa pauvre station, déjà fossilisée, selon une certaine presse, aux serres convulsées des grabataires que nous sommes évidemment. Vision d'apocalypse, retour des morts-vivants...

De ne pas s'emmerder façon Adler, tous nos proches ont, depuis l'automne, tourné le bouton. Quelle audience subsiste-t-il vraiment ? Des chiffres, que nous ne connaîtrons jamais, ont cependant provoqué un revirement brutal, qui reste d'ailleurs à confirmer : On a changé les mots, comme disait l'ignoble Le Bon, mais a-t-on changé les choses ? Musiquettes et pure animation "sinistre" réapparaissent insidieusement, çà et là. Au moins, semble-t-il, le mot de Beuve-Méry a-t-il été retenu : "Pour faire sérieux, faites emmerdant." Il reste à jauger les contenus sur le long terme. Trois coups de pied dans la fourmilière en deux ans et demi, c'est une curieuse gestion, et c'est prendre, lâchons le mot, les auditeurs pour des cons. Il n'y a pas mieux pour défidéliser, comme on dit dans le petit commerce. La directrice ayant profité d'une enfance coloniale, à l'époque du cartiérisme, peut-être lisait-elle "Match", qui l'a si aimablement reçue récemment, risquons une métaphore : On disait les domestiques indochinois, quand ils décidaient, pour se payer, de dérober aux "masques blancs" un objet, détenteurs d'une technique-miracle : Ils le déplaçaient continuellement, jusqu'à ce qu'il soit, de fait, "oublié". Bien des auditeurs ont oublié France-Culture, et je ne pense pas qu'il y ait là une simple "grosse gaffe". La gauche s'étant embourgeoisée aussi énormément que tout l'hexagone, sauf les moins égaux que les autres, depuis vingt ans, elle éprouve la même méfiance que la droite d'autrefois quant à la culture. C'est pourquoi elle ne la supporte que rentable, installée, laudative, servile. L'élu socialo se fait carpette devant l'artiste connu. L'autre, à la botte! Témoignage oculaire...

Il y a plus machiavélique encore, quand on veut se débarrasser de quelque chose. En Normandie, je dépends d'une petite gare en ligne directe pour Parts. Il y a deux ans, la SNCF édicta, comme critère de maintien d'un arrêt des trains, le chiffre d'affaires de la gare, et supprima en même temps deux trains par jour, sur les cinq ou six existants. Les résultats financiers ne se firent évidemment pas attendre, et toute la région, derrière ses élus, doit manifester régulièrement pour maintenir la liaison. Qui veut noyer son chien ... commence par le mordre. Après trois bouleversements de cet ordre, on peut envoyer France-Culture à la casse. Nous, nous sommes censément contre. Mais rien n'est, et tout devient...

On avait pourtant espéré une embellie en septembre dernier, car la patronne s'était distinguée autrefois à la télé. La promotion et les ordres ont volatilisé l'humour gouailleur de la dame, qui fait maintenant sa lointaine et sa hiératique. Elle ne se décida d'ailleurs à reprendre l'antenne que pour s'y faire entarter d'importance, buvant le bouillon, cas de le dire. Le tract de FO, pas du meilleur goût peut-être, évoquant des talons aiguilles dans une grille de programmes, aurait-il choqué, au "Cercle", la futée plutôt érudite qui se sortait avec brio des situations scabreuses ? Certes, elle encensa ensuite le grand patronat, après la plus acariâtre des féministes ... Mais la terreur numineuse agitée depuis peu par tel cénacle des Champs-Elysées, interdit soudain, dans nos rangs, toute allusion aux œuvres de la responsable dédiées aux lupanars de jadis, et même, très étrangement, toute mise en cause de sa responsabilité dans la situation de la station...

Quand des chiennes défendent la dignité des femmes publiques, que les tracts allusionnent comme on l'a vu, quand la directrice fait du charme et du genre par tous les moyens, pour couvrir dégraissages et arbitraire, elle qui fut à la télé une vedette assez ambiguë, il y a donc mise en cause, de tous bords, du "personnage" même, dans ses méthodes et ses valeurs. A fortiori, d'accord, pour Cavada, qui résume sa "philosophie", citée dans "Cireurs d'Elites" : "La radio, même publique, vit dans un univers concurrentiel de plus en plus violent"( ... ) Il s'agit donc "de ne pas risquer le moindre retard..."Pour cela, une solution : "se placer sur le marché". La pire sophistique veut toujours parler en "Barbara". Trois propositions positives, bien sûr, mais quelle logique ? Que celle d'une intentionnalité forcenée, et d'un délire... Deux exemples : Après la conférence de Wannsee, début 42, on pouvait réduire ses "travaux" à ce syllogisme : "Nous avons 'sélectionné" par le travail des millions de sous-hommes. Or les survivants sont, selon nos critères, des élites. Il faut donc s'en débarrasser". A peine plus bénin, surtout pour le tiers-monde, entendu sur Culture en 94 : "Il y a très peu de cas de sida à Lille. Il y a donc là un potentiel d'information extraordinaire. Il est donc urgent de s'y atteler"... Aveu secondaire qu'information et "maladie à la mort" coïncideront ensuite...

Il faut donc, puisque le marché est un vilain violent, être actuel et lui vendre au plus vite la pensée et l'art. La science, en gros, hélas, c'est fait... Plus collabo et maso, on meurt. Et, comme la politique a disparu, plus élitiste, plus réceptif aux "forces vives" de la "société civile", c'est à dire aux mœurs et critères de l'argent, idem... Xénophon, combien d'actions ?

Là où il fallait panser les plaies, Laure Adler a aussi cédé à la "réformite" systématique, qui fait les beaux jours d'une Éducation Nationale que le monde entier nous envie, et qui me permit, par ses constants changements de programmes, de sortir du secondaire avec une notion de l'histoire plus dispersée que le corps fantasmatique du schizophrène. Mais c'est sans doute qu'il faut rendre les gens adaptables, et à n'importe quoi. Alors, la part d'ombre du système, ce sont ses dégâts. Sa très réelle sélection, on ne peut moins "naturelle"... Pas un hasard si 68 a démarré là. Et dix millions de grévistes spontanés, du jamais vu nulle part, était-ce suite politique logique d'un conflit organisé, ou, bien plus sûrement, solidarité générale contre cette école si prompte à exclure et marginaliser ? Censément laïque, mais en fait uniquement préoccupée de "Réforme", aussi délirante soit elle ? A réaffirmer par tous les moyens ? C'est le bio-pouvoir, selon Foucault, autrement dit la tendance matriarcale, qui s'obsède à ce point d'éduquer, d'adapter au "struggle for life", compétition entre hommes si prisée par l'hystérique, un vrai sida, pour le coup, darwinisme social sans doute revendiqué pour son retournement vengeur, sur les mâles pour l'essentiel, de la concurrence entre les femmes, quant à la beauté. "Horrible décret" d'un Jéhovah qu'on ne peut que maudire, "Grâce" prédestinée qui n'est que métaphore des injustices de l'apparence. D'où l'éducation aporétique, vengeresse elle aussi, le "double bind", la mère de plus en plus mauvaise, l'hystérie ne reculant guère, et pour cause ! en zone puritaine. Voir la quantité d'asilaires qu'elle fabrique aux USA, et l'invraisemblable, l'écœurante, l'ahurissante affaire Lewinski..

On connaissait, de loin, sur le terrain, Adler en "nana" marrante. La voilà s'hypostasiant en impérieuse victime, en masochiste autoritaire... Caricature du "retour à la vertu"... Et donc soucieuse, en vraie Responsable, de morale et de norme. Et la norme, disait le même Foucault, ça ne vous lâche jamais... La norme, ça marche aux recettes, au look, ça compare, ça occupe, ça s'obstine, ça évalue et examine continuellement. Ça étouffe bien plus que le registre paternel, qui vaut ce qu'il vaut, c'est sûr... C'est mesquin et souvent bas. C'est la coloration de la Genève de Calvin, ce théologien de l'inégalitarisme, cage de fer où Poliakov et Zweig disaient qu'Hitler n'eut qu'à se glisser, et retour du tabou le plus "primitif". Mais ça prétend, bien sûr, toujours être de son temps. Et ça parle de nouveauté à tout propos. En un mot, de mode.... Prévert, dans les "Enfants du Paradis", faisait dire à Anselme Deburau, le père du lunaire Baptiste : "La nouveauté ? Mais c'est vieux comme le monde, ça, la nouveauté..."

Claude (RACCFC) Juin 2000.


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